Lettre ... [terminé]

Hermione montât les marches de la volières petits à petits. Il faisait terriblement froid et elle n'allait que très rarement chercher un hiboux de l'école pour envoyer ces lettres. A vrai dire elle n'écrivais pas beaucoup. Elle était emmitouflée d'une grosse écharpe coloré et d'un épais blouson. Pourtant le temps n'était pas frais, mais plus elle franchissait les marches qui la séparait du haut de la tour, plus le vent froid lui glaçait le joues.
Elle était partis du château s'en en avertir les autres qui devaient surement s'amuser aux échecs dans la salle commune des Gryffondor. Hermione gravit enfin la dernière marche et poussa la porte de la volière. Bon nombres d'hiboux, chouettes et autres oiseaux voyageurs dormaient encore sous leur ailes. La jeune sorcière referma la porte pour ne pas laisser la chaleur s'échapper. Bien que cela e serve à rien car une grande fenêtre surplombait le reste de la volière.

- Brrr quel froid aujourd'hui.

Cette remarque réveilla une chouette blanche qui vient alors ce posé sur le bord de la fenêtre. Hermione s'approcha de la chouette des neiges et lui caressa les ailes, qui lui rappelait énormément Hedwige, celle de Harry.

- Tu voudra bien transporter ma lettre quand je l'aurais écrite ?

L'oiseau hulula en signe d'approbation.
Hermione sortit un bout de parchemin, une plume et de l'encre. Elle n'avait pas eu l'idée d'écrire cette foutu lettre plus tôt.
Elle commença à écrire :

Cher Parents ...

Que pouvait elle marquer en plus. Elle ne savait pas si un jour elle les révéraient un jour. Une larme coula sur son parchemin. La jeune fille se laissa tomber par terre, agenouillé, et éclata en sanglot. Elle ne pleurait quasiment jamais, elle n'aimais pas montrer ces faiblesses. Mais là la fatigue et la pression de l'école, ainsi que tous ces sentiments étrange qu'elle ressentait evers son ami, la dépassait.

Ces sanglots ce calmèrent petits à petits, mais la jolie brune avait encore quelques hoquets de larmes. La chouette blanche vient se poser à ces côtés et hulula doucement, comme ci cette dernière cherchait à apaiser ces pleurs. Hermione la caressa tranquillement en essayant de ce calmer.
La porte de la volière s'ouvrit en grincent mais Hermione n'y prêta aucune attention. Surement le vent pensa t-elle. Ce ne fut que lorsqu'elle entendit une voix familière qu'elle sursauta : Hermione qu'est ce qu'il se passe ?

* QUOI ?*

La seule personne qu'elle ne voulait pas voir. Elle se releva en vitesse et se posta devant la fenêtre, tournant le dos au rouquin. Elle essuya ces larmes. La chouette s'était envolé et était retourné se posé sur son perchoir. Elle observait la scène attendant patiemment que la jeune sorcière la rappelle.

- Rien il ne se passe rien ! Juste un petit hoquet passager. Que fait tu ici ? Tu ne viens jamais ici normalement!

* Comme ci il n'avait pas le droit d'y venir*

Ce fut quand même un sacré hasard qu'il soit la alors qu'elle n'y venait jamais, ou presque. La jeune fille griffonna quelques mot sur le parchemin qui était désormais humide. Elle le plia en plusieurs morceau et lança un regard à la chouette. Cette dernière descendit aussitôt à sa rencontre.
Hermione attacha la lettre à la patte de l'oiseau et lui murmura.

- Ne te perds, tu sais ou c'est et reviens vite.

L'oiseau s'envola alors par la fenêtre et la jeune fille le regarda partir jusqu'à ce qu'elle ne l'aperçoive plus. Elle retardait le moment ou elle devrait ce retourner vers lui. Mais là elle n'avait plus vraiment le choix. Elle ce retourna pour faire face à Ron.

- J'envoyais une lettre à mes parents.

Hermione se retourna fixait Ron avec son air le plus sérieux. Ces larmes avaient séchées et on ne pouvaient voir que le fantôme de ces pleurs grâce à ces yeux et ces joues rosâtres. Les deux jeunes gens restèrent un long moment en silence. Ron la fixait du regard, tandis qu'elle regardait le sol.

Ce silence devenait pesant, quand Hermione voulut ce remettre à parler Ron lui coupa la parole. Lui aussi s'inquiétait pour sa famille Mais les raisons n'étaient pas les même. Ronald pourrait les revoir, lui, alors qu'elle ne reverrais surement jamais ces parents ou le reste de sa famille. Encore moins ces amis moldus qui étaient restés là ou elle avait vécue toute son enfance.

- Oui nous sommes jamais sur de rien. Mais je suis sur que ta famille va bien. Elle est protégée par une puissante magie et elle a les moyens de ce défendre. D'autres non pas ces moyens là.

Ronald reprit son souffle et lui avoue qu'il avait peur.

- Moi aussi j'ai peur Ronald.

Elle s'approcha de la porte de la volière dans l'intention de s'en aller. Mais elle fut retenue par les paroles de son ami

- J'espère que tu dis vrai




hj : post pire que minable ^^ Mais j'ai une petite idée pour la suite de cette convers. Si tu te débrouille bien ... enfin on verra ^^

Ron esperait dire vrai aussi. C'est sûr que ses parents étaient plus en sécurité que ceux d'Hermione, les pauvres moldus, si quelque chose leur arrivaient.. ils ne pourraient pas se protéger. Et Ron s'en voudrait, pourquoi il ressent ça ? Il n'en sait strictement rien. Peut être le fait que de voir Hermione en larmes lui arracherait le coeur encore plus...il s'aperçut qu'elle s'arrêta lors de ses dernieres paroles. Il pensait qu'elle serait partie sans chercher à parler, mais elle avait besoin de se confier, de ses peurs, il le sentait. Il décida de se retourner vers elle et voulait vraiment la rassurer.

"Nous avons qu'à demander une protection pour tes parents, ainsi qu'à tous les élèves de parents moldus. J'avoue que c'est injuste qu'ils ne peuvent pas se défendre, nous devons les aider."

*ouahou Ron qu'est ce qu'il te prend de parler comme ça , tu es si sérieux d'un coup*

Tellement étonné de sa sûreté, le jeune homme regarda Hermione, et tout en fixant ses yeux, répondit

"Je te jures sur la tête de Merlin qu'on va battre voldemort, et si je dois y laisser ma mort, au moins j'aurais eu le courage de le faire ! "

*La ça va vraiment plus Ron*

Il se mit à rougir en pensant aux paroles qu'il venait de dire. Cette rage envers celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, cette colère qu'il éprouvait depuis tant d'années, s'étaient comme délivrés de son coeur. Jamais il ne parla comme ça, surtout devant Hermione qui semblait étonné elle aussi. Ron ne sachant plus quoi dire, se retourna vers les volatiles pour y mettre un morceau de parchemin qu'il avait écrit en toute hâte avant de venir ici, laissant Hermione près de la sortie. Il aurait aimé lui dire qu'il tenait à elle et que si quelque chose lui arrivait , il ne pourrait jamais lui pardonner, et ses jours deviendraient maussades, sans espoir.

La jeune fille posa la main sur la poignée qu'elle s'apprêtait à tourner pour fuir cette endroit, elle voulait le fuir lui et lui seul. Il la troublait tellement. Mais elle fut retenue par les paroles du jeune rouquin. Il pensait donc que les moldus aussi auraient besoin de protection. Malheureusement Hermione savait très que cela était impossible par les temps qui courrait. Elle avait seulement demandé à ces parents de partir loin, très loin de l'Angleterre.
Ron avait tellement l'air sérieux qu'il réussit à émouvoir son amie. La jeune fille versa une larme qui coula sur sa joue. Mais son ami ne la vit pas car elle lui tournait le dos, la main sur la porte.
Elle réussit quand même à articuler quelques mots.

- Ce ne sont que des rêves Ron. Personnes ne peut protéger les gens qui sont de mon espèce. Les sorciers ont déjà du mal à se protéger eux même si tu crois qu'ils vont s'amuser à s'occuper des sangs de bourbes, tu rêves. Redescends sur terre Ronald.

Elle ouvrit la porte et descendis les escaliers. Pourquoi fallait il toujours que cela soit si compliqué. Elle avait tellement envie de lui mais elle devait ce faire une raison, il en aimait une autre et cette autre personne l'aimait en retour. Et puis lui et elle était seulement des amis, cela avait toujours été ainsi pourquoi cela changerais maintenant ?

* Nous passons notre vie à nous disputé*

Elle était arrivé à moitié des escaliers qui montait à la volière qu'elle les remonta deux à deux. Elle glissa sur l'une d'elle mais ce releva en vitesse et continua ça course.
Elle arriva en haut, Ron était toujours là, il s'apprêtait à envoyer sa lettre. Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle s'approcha de lui et lui pris les lèvres. Cela ne dura que très peu de temps. A peine une petite dizaine de secondes.
La jeune fille refit le chemin inverse et se retrouva en bas des escaliers le plus vite qu'elle est pu, ne voulant pas que le garçon la rattrape.

* Mais qu'est que j'ai fait.*

hj : fin du topic pour moi ^^

Ron sentit que Hermione n'était pas partie après avoir entendu ses paroles. Il la sentait comme figée, comme si il venait de gagner sur un point. Mais lorsqu'elle lui répondit, il entendit l'émotion que ressentait son amie, elle avait raison après tout, les sorciers avaient déjà du mal alors pour les moldus...le mot sang de bourbe venant de la bouche d'hermione semblait étonnant d'après lui. Il n'y avait que l'autre débile de Malefoy qui osait prononcer ce mot hideux...Puis le rouquin voulut répondre mais lorsqu'il se retourna, elle était déjà partie.

*Ca faisait tellement longtemps qu'on ne s'était pas parlé et elle est déjà repartie....*

Le rouquin sentait sa tristesse revenir de plus belle. La boule qui s'était crée dans son ventre avait grossi. Il préféra penser à autre chose et laisser Hermione tranquille, avoir des disputes avec elle en ces temps était devenu douloureux... Ron se rappela qu'il avait une lettre à poster et partit en direction d'une chouette qui lui est familière. Il était prêt à la mettre sur la patte de l'animal quand il entendit des pas précipités venir vers lui. Il eut à peine le temps de se retourner qu'il la vit. Elle. Il la vit courir à grandes enjambées vers lui et pendant quelques secondes, oublia tout ce qui se passait autour de lui. Elle l'avait fait. Jamais il n'y aurait cru, et il a fallu pas mal de temps avant qu'il comprenne qu'il l'avait embrassé. Mais pas sur la joue. Une chaleur plus proche des lèvres. En peu de temps, son mal de ventre était devenu un volcan, et profita de ce court instant car, à la seconde où le jeune homme réalisa ce qu'il venait de se passer, la fille qu'il aimait venait de repartir en courant vers la sortie. Ce regard brun qu'elle lui avait montré avant de partir... il n'était pas comme les autres. En sept ans il comprit une chose : elle l'aimait. Du moins c'était assez confus.

*Je rêve ou quoi ?! Elle m'a...*

Pendant quelques minutes, le garçon resta figé, complètement abasourdi. Il se répètait des milliers et des milliers de fois cette scène, en se demandant si ce n'était pas son inconscient qui lui avait joué des tours. Il reprit ses esprits et décida une bonne fois pour toutes d'envoyer sa lettre, puis avant de partir de la volière, se mit à penser

*il faut vraiment que je sois fou pour penser qu'elle m'aime mais la...elle me l'a montré.*

un sourire radieux venait de lui monter au visage

*il faut que j'en parle à Harry !!!!*

Puis il partit en courant le sourire aux lèvres.

[Topic terminé Ma mione ]